Arolla - Une rétro à chenilles de 25 tonnes endommagée.
Cette mésaventure, Henri Anzévui n'est pas près de l'oublier. Cette semaine, alors qu'il s'apprêtait à reprendre le travail dans sa rétro à chenilles sur la route d'Arolla, le patron d'Hérens Transport a été surpris de voir les vitre renforcées de sa machine détruites. L'engin était utilisé dans le cadre de l'amélioration du tronçon Les Haudères-Arolla. Après constat, il s'agit bien d'un acte de vandalisme. Coup de masse, de marteau brise-vitres ou de pierre? Toujours est-il que la casse se monte à plusieurs milliers de francs. "Je dois amener ma 25 tonnes en révision car je ne sais pas si le système hydraulique ou l'ordinateur de bord ont aussi été touchés", s'inquiète-t-il. "Si la machine est défectueuse, on pourrait avoir un accident ou tuer quelqu'un. Cet acte de vandalisme en rase campagne est lamentable."
Du côté de la police cantonale, on estime que ces déprédations gratuites sont très rares en dehors des agglomérations et des stations. "Il faut être assez déterminé pour casser ce genre de vitrage", relève Jean-Marie Bornet, porte-parole de la police. "L'enquête pourra peut-être déterminer s'il s'agit d'un comportement inadéquat de quelqu'un de passage ou d'un contentieux avec le machiniste." Après les rats des villes, les rats des champs?
Pascal Fauchère