Ils n'en ont parlé qu'à un ami, un étudiant. Il se trouve que cet étudiant s'intéresse au phénomène OVNI (ovidés violents non identifiables) depuis quelques années, et qu'ils sauraient que lui au moins aurait l'esprit ouvert à ce sujet et les écouteraient.
L'étudiant a fait mieux que cela; il a enregistré leur récit et nous a fait parvenir une photo.
Voici la transcription de cet enregistrement :
"Ce que j'ai vu s'est passé le vendredi 28 septembre 2008, vers 10 heures et demie du matin. Nous étions partis assez tard ce matin-là et roulions tranquillement sur une route d'alpage du Val d'Arolla lorsque tout à coup, au milieu de la route est apparue une masse difforme assez étrange, se rapprochant à vive allure. J'observais cette forme grandir avec effroi tout en remontant les vitres et bouclant les portes et ma ceinture de sécurité. Mon mari se tricotait une camisole de force sur le siège arrière.
Puis, ce fut le contact.
Cette forme mesurait environ un mètre vingt de haut. Elle était absolument sale. Fait curieux, ce corps tenait du parallélépipède. Il me semblait, que cette forme était en laine de trente à quarante centimètres d'épaisseur. Ce parallélépipède était surmonté d'une forme ovoïde à la place de la tête. Deux ronds jaunes posés à la hauteur des yeux, deux antennes de cinquante centimètres de diamètre se détachaient seuls de cette masse blanchâtre, tournée vers moi, immobile. Je ne voyais ni les pieds ni les jambes, disons, ce qui devait lui servir à marcher, puisque mon rétro-viseur les cachaient. La main fébrile, j'osais une photographie...
Je n'oublierai jamais l'impression éprouvée: une puanteur morbide, incroyable, pas naturelle. Elle ne venait pas de moi; elle semblait émise par la forme entrevue, comme si elle voulait me neutraliser. Je n'avais jamais ressenti cela auparavant. J'ai eu cette sensation durant trois longues minutes environ, le temps qu'a duré la rencontre. La nature paraissait morte, comme figée, autour de cette chose. On avait l'impression que cet être exerçait un pouvoir extraordinaire sur tout ce qui l'entourait, que ce soit un être animé ou des plantes. Tout était réduit au même niveau, C'est-à-dire figé, je le répète."
