Dernier tableau du ballet des hélicos de la SwissForce sur la scène du Grand Théâtre de Satarmac.
Afin de réaliser les numéros de danse aérienne les plus exigeants, tout pilote se doit de sembler défier les lois de la pesanteur.
Au cours du grand jeté, qui demande avant tout un haut niveau de forme physique, la marchandise doit paraître planer. Pour donner cette illusion de flotter, le pilote augmente le volume de sa machine au maximum, masquant sa chute et donnant au spectateur l'illusion qu'il vole.
Le saut de chat donne également l'impression que la machine est suspendue dans les airs. Le contact avec le sol doit être parfaitement programmé. Le pilote plie les genoux et touche le sol sur la pointe de son train d'atterrissage. Il déroule alors son extrémité en direction du talon.
Toutes ces techniques doivent impérativement être enseignées par un maître zen et expérimenté pour des motifs artistiques aussi bien que par mesure de sécurité.
Le stress et la pratique prolongée de la danse de ballet - considérée comme l'un des types de danse les plus astreignant - aurait tendance à bloquer le diaphragme, résultant sur une sensation de lourdeur. Seule une maîtrise totale de votre corps et de votre souffle vous permettra de contrôler votre mental et vous garantir une sensation de bien-être absolu.
5 mai 2014 - #PDG2014 - Satarmac Ballet Theatre, apothéose
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