Gaston Rébuffat, célèbre alpiniste français, écrivit un jour que les montagnes ne vivent que de l'amour des hommes, que là où les habitations, puis les arbres, puis l'herbe s'épuisent, naît le royaume stérile, sauvage, minéral et que dans sa pauvreté extrême, dans sa nudité totale, il dispense une richesse qui n'a pas de prix: le bonheur que l'on découvre dans les yeux de ceux qui le fréquentent.
Dans les rayons de l'été qui s'éveille, ne pourrait-on imaginer que cette parole soit le chant des fleurs de là-haut?
1er juillet 2010 - Le chant des anémones
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