Val d’Hérens: la structure Hérens Tourisme n’existe plus
La convention qui unissait les cinq communes du val d’Hérens en matière de promotion touristique a été dénoncée. Hérens Tourisme n’existe plus depuis le 31 décembre 2018.
Dénoncée, la convention qui unissait les cinq communes du val d’Hérens en matière de promotion touristique est devenue caduque au 31 décembre dernier. Hérens Tourisme, structure commune aux communes de Vex, Hérémence, Evolène, Saint-Martin et Mont-Noble n’existe donc plus. «Nous avons été forcés de constater que l’historique entre les communes rendait la création d’un projet commun difficile, regrette Alain Alter, président de Saint-Martin et de l’ACVH, association des communes du val d’Hérens. Une difficulté qui réside davantage dans la gouvernance que dans le produit touristique.» L’ensemble des activités de la structure sont en cours de liquidation et l’entier du personnel, soit trois employés à temps partiel, a reçu son congé.
Lancée en 2010 puis relancée en avril 2017, Hérens Tourisme n’est pas parvenue à fédérer les communes de la vallée autour d’une entité touristique unique. «Essayé pas pu, lâche Bernard Bruttin, président de Mont-Noble. C’est regrettable mais nous avons dû nous rendre à l’évidence que nous partagions trop peu de points communs.» La commune de Mont-Noble, tout comme celle de Vex, gérera désormais sa promotion touristique de manière autonome.
SAINT-MARTIN, EVOLÈNE ET HÉRÉMENCE CONTINUENT DE COLLABORER
Les trois autres communes que sont Saint-Martin, Evolène et Hérémence ont néanmoins décidé de poursuivre leur collaboration. «Nous avons fait table rase du passé et nous sommes décidés à aller de l’avant pour présenter des projets simples, concrets et mesurables qui bénéficieraient au tourisme et sauraient satisfaire nos hôtes», poursuit Alain Alter. Leur appellation est en discussion et la reprise du libellé «Hérens Tourisme» n’est pas écartée. «Si nous parvenons à concrétiser des projets solides et accrocheurs, Vex et Mont-Noble pourraient à l’avenir nous rejoindre, conclut le président de l’ACVH. La porte donnant sur de nouvelles collaborations entre les cinq communes n’est donc pas totalement fermée.»
Noémie Fournier
